SOYEZ VIGILANTS SUR LES COURS D'EAU GELÉS!
Chaque année, environ sept Québécois perdent la vie par noyade durant l’hiver. Dans la majorité des cas, les décès se produisent en marchant, en jouant au hockey, en pêchant ou en faisant de la motoneige sur la glace d’un cours d’eau.
Pour diminuer les risques de noyade, il faut observer la couleur de la glace avant de s’y aventurer, examiner l’environnement et vérifier l’épaisseur de la glace.
Trois consignes à retenir
- Pour ce qui est de la couleur, la glace bleue et transparente ou noire est habituellement la plus résistante. Elle est caractérisée par l’absence de bulles.
- La glace blanche opaque (glace de neige) contient un pourcentage d’air élevé; sa résistance dépend de sa densité.
- La glace grise ou hybride ou transitoire contient habituellement de l’eau à la suite d’un dégel, et doit être considérée comme dangereuse.
La taille et la profondeur du plan d’eau influencent la formation de la glace. Plus le lac est profond, plus il prend de temps à geler.
Le réchauffement par le soleil diminue la solidité de la glace. Celle-ci est habituellement plus solide le matin qu’en fin de journée. L’eau qui s’accumule sur la glace à la suite de précipitations affaiblit aussi celle-ci.
La neige a le même effet qu’une couverture : elle augmente la température de la glace. Une chute de neige qui atteint la moitié de l’épaisseur de la glace peut créer une situation dangereuse.
Les courants amincissent le dessous de la glace. La glace des rivières est donc moins solide que celle des lacs à cause de l’action du courant.
Aucun type de glace n’est sécuritaire à 100 %. Il est important de toujours tenir compte de son épaisseur. On peut la mesurer en perçant un tout petit trou jusqu’à l’eau, et ce, à différents endroits.
Si l’épaisseur de la glace est de 7 centimètres ou moins, il ne faut pas s'y aventurer.
Pour toute information additionnelle, n’hésitez pas à nous contacter au 450 589-5671, poste 2700.